Sans titre-3

La Cie Lullaby est animée par le goût de la recherche sur le mouvement et l’envie d’explorer de nouveaux territoires, où le corps reconnu comme politique s’exprime dans une corporéité « métisse » (concept).
La Cie LULLABY s’interroge sur la nécessité de concilier 4 axes de travail :

L’exigence que nécessite un travail de recherche sur le mouvement (matière, abstraction, recherche du projet de corps et son sens dans le message, l’intention).

L’engagement. La diversité des cultures de mouvement en dehors des esthétiques dominantes. Le groupe va s’inventer dans cette écoute.

 La volonté de placer l’interprète au centre des propositions dansées. Sa situation d’interprète, l’histoire qui le définit, son regard sur son engagement.

Articuler des propositions en mesure de rencontrer des publics en affichant une volonté de dialogue, d’exposition du travail dont le contenu et la présentation nous assurent de son implication.

 

Le « training » référent aux savoirs de la danse moderne et de la danse contemporaine. Le but est de les réinterrogés au regard de la thématique du moment : qu’est-ce qu’un projet de corps ? Hors modèle de corps et quel que soit le savoir de corps de départ, la question du genre et qu’un danseur et ses besoins de construction.

Les rencontres et errances font une place aux danses ethniques (pulsion, sens, ethnicité, contemporanéité), urbaines (explosion des pratiques) et aux dispositifs vu au-delà de l’improvisation, où l’aléatoire et l’écriture proposée par le chorégraphe, interrogent la corporéité du danseur.

Le corps, le mouvement, l’intention, la prise de risque, la rencontre sont nos matériaux. La matière qui nourrit le mouvement s’explore entre suspension et distorsion.

La suspension empreinte à une tradition récurrente de travail sur l’«organicité » et la temporalité des éléments ; elle offre une lecture aléatoire, aux contours non définis.

La distorsion vise à « sampler », fragmenter, accélérer, épuiser et projeter le mouvement.

Les deux matières se retrouvent dans la recherche d’une musique, rendue possible par la conscience et l’invention d’appuis réels ou imaginaires par le danseur.