Rencontre avec Gaëlle Gillieron

Nous avons le grand plaisir d’accueillir la compagnie de Gaëlle Gillieron, du 18 au 23 décembre, pour une résidence autour de sa prochaine création : Géométrie de l’invisible, qui fera l’objet d’une sortie de résidence jeudi 23 décembre.

Elle proposera à cette occasion un entraînement du danseur de 10h à 11h30, du dimanche 19 au mercredi 22 décembre.

N’hésitez pas à venir rencontrer son travail ! 

  • Tarif : 10 € la séance
  • Adhésion à l’association Pas Sage : 20 €
  • cie.lullaby@hotmail.fr
  • 06 98 00 22 88


Gaëlle Gillieron est chorégraphe, danseuse et pédagogue – Elle vit et travaille à Paris.

Se forme en danses classique, jazz et contemporaine en France. Diplômée de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand en Langue et Civilisation Anglaises mention FLE et diplômée du Pôle d’Enseignement Supérieur de Musique et de Danse de Bordeaux.

Interprète pour les chorégraphes Faizal Zeghoudi, Alain Gonotey, Alfred Alerte, Jacky Achar, Martin Kravitz, elle rencontre également le travail de Nasser Martin Gousset, Emio Greco, Christian Bourigault, Jackie Taffanel, ou encore Régine Chopinot et Dominique Dupuy au CCN La Rochelle. Elle danse sous la direction de Shelley Senter la pièce de répertoire de Trisha Brown Foray Forêt à la Fondation Royaumont, performe sous la direction de Yannick Hugron pour Hardi Magazine (Motion Photography – Rouchon Paris).

La vidéo danse Corridor qu’elle réalise avec le photographe Marc Guéret en 2013 marque le début d’une recherche d’écriture personnelle avec la création de plusieurs pièces allant du solo au travail de groupe. Elle fonde sa compagnie en 2015 avec Skins, première d’une série de créations pour l’événementiel, conçues pour le plateau ou in situ – rue, jardins, architecture et patrimoine… Suivront Music Won’t Save You (2015 – Lagos, Nigeria), Slim Pickings (2016), Patterns (2016), Nocturne (2017), Daïvas (2018). 

Le travail de la compagnie se développe autour du corps-matière ou du corps-territoire, pétri de mémoire et d’oubli, depuis la sphère originelle jusqu’à la sphère collective. Il y est question d’une mémoire constitutive d’une identité, d’un rapport au monde et à l’autre, laissant émerger les questions de l’intime, du féminin, et plus largement du genre. Elle travaille actuellement sur la création Géométrie de l’invisible, initiée en résidence de création à la Ménagerie de Verre à Paris.

En 2015, elle prend la direction artistique et pédagogique de la Formation Professionnelle du Danseur du Studio Heart Point à l’invitation de Dominique Lesdema, avec qui elle collabore jusqu’en 2018. Elle est sollicitée en 2105 par la Society for Performing Arts in Nigeria à chorégraphier pour l’anniversaire des 10 ans du SpanFest à Lagos, ou encore en 2017 par la plasticienne Réjane Lhôte à intervenir auprès des étudiants du l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val de Seine, dans le cadre du projet ADD (Architecture, Dessin, Danse) au Centre National de la Danse de Pantin. Elle enseigne régulièrement au Studio Harmonic à Paris et intervient ponctuellement dans divers cursus de professionnalisation pour danseurs, comédiens ou circassiens.